Conclusion
La dernière signature tout en bas du violoncelle est celle d’Henri Thierry :
A mon violoncelle, à mon suprême adieu, ou iras-tu grand Dieu !
Pour l’instant il est chez moi et j’ai su l’apprécier durant toutes ces années, il m’a motivé pour plein de choses avec tout ce qu’il porte de création notamment pour la fabrication de mes instruments et aussi pour l’écriture d’un roman que je viens de réaliser que j’aimerai faire publier par un éditeur.
Mon parcours est un peu atypique, j’ai commencé comme accordeur de pianos et j’ai appris la lutherie avec Claude Allard maître luthier qui s’occupait de la maison Tradiluth à Sarlat en Dordogne.
Mon travail quotidien est de m’occuper des élèves de conservatoires, je répare, loue, vends les instruments du quatuor, et je fabrique également violons, altos, violoncelles.
Mes journées sont réparties entre l’accord des pianos le matin chez les particuliers et les après-midis à l’atelier de lutherie, des journées bien remplies au service de l’art.
Je suis toujours à la recherche d’une personne érudite connaissant bien l’époque entre 1910 et 1920 car il reste à peu prés une cinquantaine de signatures non décryptées de personnages dont la notoriété n’est pas arrivée jusqu’à nos jours.
Je pense à me défaire de cet instrument extraordinaire et aimerais qu’il tombe dans de très bonnes mains …
Laurent Juste-Salinas